vendredi 29 avril 2016

Aller au resto en solo



Alors que débute aujourd’hui le Grilled Cheese Festival, un sujet me vient en tête, celui du resto en solo. Ou plus précisément, comment ce phénomène est perçu par les restaurateurs. On ne peut ignorer que ce phénomène est de plus en plus présent, comme le souligne Amanda Cohen, chef propriétaire du Dirt Candy à New York. D’ailleurs, elle a Cohen a rénové son restaurant végétarien au début de 2015 en fonction de cette réalité en incluant un grand bar, en forme de L.  De plus, à la Saint Valentin cette année, elle a réservé tous les sièges de bar pour les dîners en solo et offert un menu dégustation de six plats à 68 $ conçu pour eux.


Photo © Dirt Candy



Une étude publiéeen octobre 2015 par OpenTable révèle que les réservations solos ont augmenté à l'échelle nationale de 62 pour cent au cours des deux dernières années. Comme l'expliqueNed Elliott, chef propriétaire du Foreign & Domestic à Austin au Texas. Les restaurateurs préfèrent allouer les places au bar. Le consommateur n’a pas la pression de la chaise vide et le restaurateur ne perd pas une place laissée inoccupée. Avec la venue des téléphones intelligents, les gens ne plus vraiment seuls. Si le barman sentait investi d’une mission d’entretenir une conversation à l’époque, ce n’est plus vraiment le cas avec la venue de la technologie où les gens sont connectés en permanence.

On retrouve à Amsterdam Enmaal le premier restaurant conçu entièrement pour les repas en solo. Son espace est conçu exclusivement pour la consommation en solo dans l'espoir d'éliminer la stigmatisation autour de manger seul, un plaisir d’ailleurssous-estimé alors que toute l’attention est portée sur l’expérience gastronomique. La conceptrice Marina van Goor souhaite d'ailleurs transformer l'expérience de manger en public en solo, en moment mémorable et agréable. 

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Photo © Enmaal



jeudi 28 avril 2016

Le fameux poulet vert paléolithique

Je vous néglige un peu côté recettes. Je dois vous avouer que je n'ai pas le temps de cuisiner, d'improviser. Pourtant ce blogue m'occupe beaucoup. Je travaille sur plusieurs trucs qui sauront vous plaire. Votre patience sera récompensée!

La recette qui suit n'est pas la mienne. J'en ai parlé hier sur Twitter en mentionnant que j'allais l'essayer. Elle est tirée de How-To: Make Green Chicken with Michelle Tam. Vu sa popularité, j'ai décidé de vous la partager également sur ce blogue.

Mes impressions? J'ai triché, je n'ai fait mariner 24 heures mais 12 heures plutôt. Aussi, j'ai fait la recette avec un poulet en crapaudine plutôt que des pilons de poulet. Et finalement, en goûtant à la marinade avant de faire mariner le poulet, j'ai eu un peu peur. Le goût du basilic était beaucoup trop présent enterrant un peu les autres ingrédients. Même son parfum, durant la cuisson, me faisait craindre le pire. Pourtant, c'est très bon. On ne goûte pas assez la coriandre mais bon, c'est léger en bouche.


Ingrédients


1 oignon doux de taille moyenne, coupé (moi oignon rouge)
1 tasse remplie à ras bord + le ¼ d'une tasse de basilic frais 
1 tasse bien remplie de coriandre fraîche (feuilles et tiges) 
¼ de tasse de menthe fraîche 
3 gousses d'ail épluchées (j'ai préféré l'ail confit, question de goût)
¼ de tasse de sauce nuoc-mâm 
2 cuillères à table de jus de pomme 
1 cuillerée de piment d'Alep ou de piment rouge en flocons (moi Sambal Oelek)
½ cuillerée de poivre noir fraîchement moulu 
Zeste d'une lime
1,35 kilo de pilon ou de cuisse de poulet avec la peau (moi poulet en crapeaudine)
2 citrons limes en quartiers
Mélangez au robot culinaire l'oignon, le basilic, la coriandre, l'ail, le jus de pomme, le piment d'Alep, le poivre noir et le zeste de citron vert, jusqu'à obtenir une purée. Vous devriez avoir une texture dense et épaisse.
Faites mariner pendant 24 hres dans un sac ziploc
La recette indique de le faire cuire à 400Fpendant 25 à 40 minutes. Comme je l'ai fait avec un poulet en crapaudine, j'ai laissé cuire 50 minutes.

Photo © Michael J. Bennett


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mercredi 27 avril 2016

Le New York Times produit une série documentaire sur l'industrie alimentaire



Le New York Times produit une nouvelle série web de documentaires, Taste Makers. La série révèle les défis rencontrés par des jeunes américains aspirant à des carrières telles ques cuisiniers, agriculteurs et les entrepreneurs de l'industrie alimentaire. L'un des premiers épisodes porte sur Eduardo Rivera, un agriculteur d'origine mexicaine vivant dans le Minnesota, Sin Fronteras  souhaite fournir des produits biologiques pour les communautés latinos à faible revenu. Les produits biologiques sont coûteux à développer. Il nous informe de ses difficultés à maintenir ses prix bas compte tenu des fluctuations de prix et des conditions météorologiques.

Pour visionner ce documentaire ainsi que les autres, c’est ici.

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