jeudi 29 octobre 2015

L'exode des chefs hors des grands centres urbains



Un article du New-York Magazine a attiré mon attention.  Gabe Thompson, chef des réputés restaurants new-yorkais Dell'anima, Anfora, L'Artusi, L'Apicio et Alta Linea quittait à son tour New-York pour des raisons familiales. Or, il semblerait que New-York traverse en ce moment une crise avec l’exode des grands chefs. Kevin and Alex Pemoulie fermeront à leur tour les portes du Thirty Acres. Même Los Angeles n’y échappe pas avec la fermeture du restaurant Alma.
Que cache l’exode des chefs hors des grands centres urbains? Il semblerait que le phénomène ne soit pas nouveau, bien qu’il s’intensifie au cours des derniers mois. En juin 2014, New-YorkMagazine mettait en lumière certains indices qui aliment la réflexion deschefs.

Clientèle éphémère

Avec le roulement des restaurants, les clients sont de plus en plus tentés de découvrir les nouveautés,  la fidélisation des clients est de plus en plus compliquée pour les restaurateurs

Les grands centres urbains ont des coûts d’exploitation de plus en plus exorbitants

La hausse des prix de l’immobilier fait de plus en plus fuir les restaurateurs

Les produits sont de plus en plus accessibles hors des grands centres urbains.

Avec des coûts d’exploitation plus faibles et des produits tout aussi accessibles, la tentation est de plus en plus forte de s’éloigner des grands centres urbains La gourmandise n’est plus l’apanage des grands centres urbains.  L’attrait de la nouveauté est maintenant présente partout, d’autant plus que les régions mettent de l’avant les produits régionaux.

La météo et l’accessibilité du restaurant contribuent énormément

La météo capricieuse et l’accessibilité du stationnement semblent influencer la fidélisation des clients.

 La crise que traversent New-York et Los Angeles n'est pas sans rappeler les nombreuses fermetures à Montréal. On blâme les travaux, le stationnement à Montréal. Peut-être que le milieu de la restauration traverse une crise tout simplement et que le modèle est à repenser.

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