Un article du New-York Magazine a attiré
mon attention. Gabe Thompson, chef des
réputés restaurants new-yorkais Dell'anima, Anfora, L'Artusi, L'Apicio et Alta
Linea quittait à son tour New-York pour des raisons familiales. Or, il
semblerait que New-York traverse en ce moment une crise avec l’exode des grands
chefs. Kevin and Alex Pemoulie fermeront à leur tour les portes du Thirty Acres.
Même Los Angeles n’y échappe pas avec la fermeture du restaurant Alma.
Que cache l’exode des chefs hors des
grands centres urbains? Il semblerait que le phénomène ne soit pas nouveau,
bien qu’il s’intensifie au cours des derniers mois. En juin 2014, New-YorkMagazine mettait en lumière certains indices qui aliment la réflexion deschefs.
Clientèle éphémère
Avec le roulement des restaurants, les
clients sont de plus en plus tentés de découvrir les nouveautés, la fidélisation des clients est de plus en
plus compliquée pour les restaurateurs
Les grands centres urbains ont des coûts
d’exploitation de plus en plus exorbitants
La hausse des prix de l’immobilier fait
de plus en plus fuir les restaurateurs
Les produits sont de plus en plus accessibles
hors des grands centres urbains.
Avec des coûts d’exploitation plus
faibles et des produits tout aussi accessibles, la tentation est de plus en
plus forte de s’éloigner des grands centres urbains La gourmandise n’est plus l’apanage
des grands centres urbains. L’attrait de
la nouveauté est maintenant présente partout, d’autant plus que les régions
mettent de l’avant les produits régionaux.
La météo et l’accessibilité du
restaurant contribuent énormément
La météo capricieuse et l’accessibilité
du stationnement semblent influencer la fidélisation des clients.
La crise que traversent New-York et Los Angeles n'est pas sans rappeler les nombreuses fermetures à Montréal. On blâme les travaux, le stationnement à Montréal. Peut-être que le milieu de la restauration traverse une crise tout simplement et que le modèle est à repenser.
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