Le
ministère italien du Développement économique a commencé à consulter les producteurs d'aliments en mars pour essayer d'évaluer l'intérêt et le soutien du projet d'apposer l'étiquette «Made in Italy» afin de permettre aux exportateurs de récupérer les ventes mondiales annuelles de 67 milliards de dollars générées par des imitations étrangères.
Si le projet semble provoquer l'enthousiasme général, le contenu semble moins faire l'unanimité. En effet, les producteurs ne s'entendent pas sur la définition du terme «italien». Certains puristes s'opposent à l'idée que les produits avec des ingrédients d'origine étrangère devraient être autorisés à porter un autocollant Made in Italy. D'autres croient, contraire, que des éléments étrangers pourraient s'y retrouver dans la mesure où la fabrication et l'art sont entièrement italiens. Le projet stagne, coincé entre les puristes qui pensent qu'il devrait être fait entièrement en Italie et ceux qui pensent que les ingrédients étrangers et les fabricants étrangers pourraient également avoir droit à l'autocollant, dans la mesure où ils sont principalement italiens
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Photo © Benoît Prieur |
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