L'appropriation culturelle en restauration

On a beaucoup parlé de débats entourant l'appropriation culturelle. Or, le milieu de la restauration ne semble pas échapper aux enjeux. En en effet, The Guardian mentionnait que Lucky Cat, le nouveau restaurant de Gordon Ramsay, décrit comme étant un lieu de restauration asiatique inspirée de Tokyo des années 1930, ne semble pas faire l'unanimité. En effet, les critiques ont vite fait remarquer que le restaurant, qui ouvrira ses portes à Mayfair, ne semble pas avoir de chefs asiatiques et semble mêler la cuisine chinoise et japonaise sans vraiment nuancer la culture distincte. Angela Hui, une critique de restaurant qui a assisté à la soirée de projection a même souligné avoir été la seule personne d'origine est-asiatique dans une salle remplie de 30 à 40 journalistes et chefs

The Guardian souligne que Lucky Cat n'est pas le seul restaurant à avoir été accusé d'appropriation culturelle ces dernières semaines. Lucky Lee’s, un restaurant new-yorkais dirigé par un couple américano-juif, a été critiqué pour avoir prétendu servir une «cuisine chinoise propre» qui ne donnerait pas l'impression que les gens se sentiraient gonflés et inconfortables le lendemain».L’établissement a été contraint de publier une déclaration affirmant qu’il n’avait fait aucun commentaire négatif sur la cuisine chinoise et qu’elle était incroyablement diversifiée et présente de nombreuses saveurs (généralement délicieuses à notre avis) et des bienfaits pour la santé.
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Photo © Gordon Ramsay