Alors que toute la planète a les yeux tournés vers Paris
pour le COP21, un article me revient en mémoire, conséquence du réchauffement
climatique. En effet, depuis quelques années, le réchauffement climatique
permet l’agriculture dans les régions nordiques.
Aussi, le régime
alimentaire de nombreux peuples autochtones de l'Arctique est en train de se
transformer. Traditionnellement les
mangeurs de viande, des groupes comme les Inuits consomment maintenant plus de
céréales et de légumes. Et
comme cela se passe plus au sud aux États-Unis et au Canada, on observe une
demande croissant pour des aliments cultivés localement. Le fait
que l'Arctique et les communautés subarctiques soient isolées nécessitent que
légumes et d'autres aliments sont expédiées exigent un transport sur une longue distance et
entraîne de coûts, 28 $ pour une tête de chou dans certains cas. Sans
oublier, que ces chaînes d'approvisionnement sont vulnérables à ma météo, aux
catastrophes naturelles et aux grèves de transport de la région.
Pour obtenir des
légumes pour 29 000 personnes du
Nunavut, dont 85 pour cent sont des Inuits, il faut passer par bateau ou par
avion. Le
climat peut parfois retarder la livraison de plusieurs mois. L’entrepreneur Nathan Lawlor souhaite construire
une série de serres dans la communauté de Pangnirtung Nunavut, qui produiront
plus de 3000 livres de fruits et de légumes par an. À Inuvik, une
communauté située dans les Territoires du Nord du Canada, une arène de hockey
ancienne a été transformée en une serre multi-niveau produit avec succès des
légumes depuis plus d'une décennie. Et
à Iqaluit, une serre communautaire beaucoup plus petite produit tomates,
poivrons, épinards, chou frisé, radis et carottes.
Le réchauffement
climatique entraîne des conséquences mais devrait aussi nous sensibiliser aux
besoins des communautés éloignées.
Photo ©fir0002
Source Farming in the Arctic: It Can Be Done
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