lundi 30 novembre 2015

Café au nutella

Quelques fois, les recettes sont tellement simples qu'elles ne valent pas la peine de les partager. Pourtant, en échangeant avec quelques personnes, j'ai réalisé que celle-ci n'était pas connue. Elle est pourtant très simple. J'ai découvert cette alternative au sirop ou poudre de cacao au Compass  Coffee, à Washington.  Les propriétaires, Michael Haft et Harrison Suarez, transforment, ou plutôt diluent le nutella dans la crème et le lait pour en faire une sauce chocolatée qu'ils ajoutent au café, au lieu du lait de la crème. Ca démarre bien une journée. En ce qui me concerne, je remplace le nutella par le gianduja. Voici donc la recette

Ingrédients

3 cuillères à table de Gianduja
1/2 tasse de café
1/2 tasse de crème
1/2 tasse de lait

Chauffez la crème et le lait

Versez le café dans une tasse, ajoutez le gianduja, mélangez

Ajoutez le mélange crème/lait chaud, mélangez.

C'est tout!


Photo © Paul Wilkinson

 

Du bacon dans votre arbre de Noël?

Du bacon dans votre arbre de Noël? Pourquoi pas. C'est du moins ce qu'offre Urban Outfitters pour la modique somme de 12$. Un concept original pour les foodies qui traditionnel arbre de Noël

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Le menu des 150 chefs d'État du COP21



J’ignore si vous êtes comme moi mais je suis toujours curieuse de connaître le menu des grands évènements. La 21e conférence de l'ONU sur le climat (COP21) n’y échappe pas.

Cinq chefs ont accepté de préparer bénévolement ce repas qui mettra à l'honneur des produits locaux et parfois biologiques, soit Yannick Alléno (Pavillon Ledoyen), Alexandre Gauthier (La Grenouillère, dans le nord de la France), Nicolas Masse (Sources de Caudalie, dans le sud-ouest), Marc Veyrat (La Maison des bois) et Christelle Brua, chef pâtissière du Pré catelan.

Entrée

Soupe Freneuse moderne et coquilles Saint-Jacques à la vapeur florale, accompagnée de coquilles Saint-Jacques de la baie de Seine, avec une gelée de fleurs cultivées à Courances, près de Paris.
La soupe freneuse est généralement composée de pommes de terre, poireau, céleri-rave, navet et crème

Plat principal

Suprême de volaille du nord de la France accompagnée d'un blé aux herbes fraîches cuisiné comme un risotto, de confit de céleri farci et de crème d'épinards persillée.

Fromage

Fromage de la région de Savoie, du Reblochon biologique a ensuite été servi.

Dessert

Paris-Brest, relevé pour l'occasion par une compotée d’agrumes

Vins, champagne et jus de fruits




Photo © Uri Tour









New-York encadre la consommation de sel en restauration

ABC News nous apprend ce matin que la nouvelle législation new-yorkaise adoptée par le NYC's Board of Health encadrant la consommation de sel en restauration entrait en vigueur ce matin. Dorénavant, un avertissement devrait accompagner le menu lorsque des éléments se retrouvent avec au moins 2300 milligrammes de sodium (soit environ l'équivalent d'une cuillère à thé)

Cette initiative, s'appliquant à environ 10 pour cent de la restaurant, vise à limiter la consommation du sel des américains, réputés pour consommer environ 3400 mg de sel par jour. Cependant, cette initiative ne plait pas à tous. Mélissa Fleischut, présidente de la New York State Restaurant Association, souligne que chacune de ces initiatives rend la tâche de plus en plus difficile en restauration.

Notons en terminant que les restaurant devront être en conformité à partir d'aujourd'hui, cependant les amendes ne seront appliquées qu'à partir de mars 2016.






Photo © Garistko




Réchauffement climatique et agriculture nordique



Alors que toute la planète a les yeux tournés vers Paris pour le COP21, un article me revient en mémoire, conséquence du réchauffement climatique. En effet, depuis quelques années, le réchauffement climatique permet l’agriculture dans les régions nordiques.

Aussi, le régime alimentaire de nombreux peuples autochtones de l'Arctique est en train de se transformer.  Traditionnellement les mangeurs de viande, des groupes comme les Inuits consomment maintenant plus de céréales et de légumes. Et comme cela se passe plus au sud aux États-Unis et au Canada, on observe une demande croissant pour des aliments cultivés localement. Le fait que l'Arctique et les communautés subarctiques soient isolées nécessitent que légumes et d'autres aliments sont expédiées exigent  un transport sur une longue distance et entraîne de coûts, 28 $ pour une tête de chou dans certains cas. Sans oublier, que ces chaînes d'approvisionnement sont vulnérables à ma météo, aux catastrophes naturelles et aux grèves de transport de la région.

Pour obtenir des légumes pour  29 000 personnes du Nunavut, dont 85 pour cent sont des Inuits, il faut passer par bateau ou par avion. Le climat peut parfois retarder la livraison de plusieurs mois.  L’entrepreneur Nathan Lawlor souhaite construire une série de serres dans la communauté de Pangnirtung Nunavut, qui produiront plus de 3000 livres de fruits et de légumes par an. À Inuvik, une communauté située dans les Territoires du Nord du Canada, une arène de hockey ancienne a été transformée en une serre multi-niveau produit avec succès des légumes depuis plus d'une décennie. Et à Iqaluit, une serre communautaire beaucoup plus petite produit tomates, poivrons, épinards, chou frisé, radis et carottes.

Le réchauffement climatique entraîne des conséquences mais devrait aussi nous sensibiliser aux besoins des communautés éloignées.



Photo ©fir0002



Source Farming in the Arctic: It Can Be Done